J’ai lu « Féminisme et philosophie » de Geneviève Fraisse

Article : J’ai lu « Féminisme et philosophie » de Geneviève Fraisse
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7 octobre 2021

J’ai lu « Féminisme et philosophie » de Geneviève Fraisse

Il est des livres qui vous portent, vous transportent, vous hissent à la fois que par la fulgurance d’un bel esprit, comme celui de Geneviève Fraisse. Il s’agit de « Féminisme et philosophie ». C’est une certitude : je ne suis plus la même personne, il y a 356 pages.

J’ai choisi ce livre au pif à la Fnac. Comme pour la plupart des livres que j’achète, la 4ème de couverture m’a convaincue. Je suis toujours animée et motivée, par le désir de chercher les bases du féminisme : sur quels idéaux je me base pour revendiquer ? Quelle cohérence pour ce combat ? Quels droits, quelles luttes porter, en tant que congolaise au XXIè siècle ? Je crois avoir trouvé les réponses. Lire ce livre a été très bouleversant et en même temps rassurant. J’en ai eu le vertige.

Ce livre de Geneviève Fraisse a su me situer dans le combat féministe. Désormais, je sais pourquoi, je suis féministe. Elle a écrit plusieurs ouvrages, que je me donnerais à cœur joie de dévorer. Et, je ne savais pas que la philosophie est une science aussi importante et intéressante pour étudier la société.

Ce n’est pas très aisé, de clamer et de s’affirmer féministe. J’avoue que j’ai vraiment eu une relation de Je t’aime moi non plus avec le féminisme. Tu es attaquée de toute part. Il faut te justifier. Et le plus important, il faut savoir, pourquoi tu l’es.

Être féministe aujourd’hui, c’est veiller aux acquis.

La vérité c’est que je voulais réaliser un Master spécialité droits de l’Homme à Dakar. Et je savais déjà que j’allais étudier le féminisme comme thème de recherche. Ça aurait été un excellent investissement. Rien n’est perdu. Et si ça doit arriver, ça arrivera. In challah !

On me reproche souvent de porter le féminisme occidental. Bien que des réalités des femmes sont différentes, bien plus grandes et variées, les thématiques abordées me font réaliser et m’invite à la réflexion sur la condition de la femme depuis mon canapé à la périphérie de Brazzaville. Du moment où je me reconnais, alors oui c’est ma réalité.

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